Chronique n°4 : À contre-pied, E. Hoarau

A contre-pied Etienne Hoarau (source : Mille Regards)

A contre-pied, E. Hoarau (source : Mille Regards)

Bonjour et bienvenue sur notre blog pour cette quatrième chronique de notre défi « Quinze livres sur le voyage à vélo pour quinze semaines de découvertes » !

Comme nous vous le proposions dans notre article de présentation du défi, chaque semaine, pendant quinze semaines, nous allons lire un livre sur le voyage à vélo et le résumer pour vous sur le blog.

Après la chronique d’À l’école du monde, nous continuons avec un nouveau récit de voyage.

À contre-pied, Étienne Hoarau

Étienne Hoarau raconte, dans ce récit à la première personne, deux grands voyages. Le premier, à vélo et avec un ami, où ils traversent l’Amérique du Sud et du Nord à vélo, en pédalant 7000 km en 7 mois. Le second, seul, où il prend le transsibérien en hiver et à béquilles. Nous ne chroniquerons que le premier voyage dans cet article, le deuxième ne parlant pas de voyage à vélo.

Étienne a la particularité d’être atteint d’un handicap : le syndrôme de Little, qui lui rend la marche difficile. Lors du voyage, il pouvait marcher avec une canne, mais doit désormais utiliser des béquilles. À vélo, il doit s’aider de ce qu’il trouve pour monter et descendre de sa monture, mais quand il ne trouve rien, il se laisse tomber pour descendre, ou se propulse du sol pour monter dessus.

Le récit est composé de nombreuses citations personnelles tirées des carnets de voyage, et est agrémenté de photos de voyage. Pour que le lecteur puisse se repérer, des cartes sont données pour chaque traversée de pays, et les villes départ et arrivée, ainsi que le nombre de kilomètres parcourus sont donnés pour chaque étape.

Le livre comporte de nombreux points culturels sur l’histoire des lieux, sur la culture locale, sur les religions ; mais aussi de nombreuses réflexions personnelles. Étienne partage avec le lecteur ses leçons de vie au fur et à mesure de l’histoire.

Vous voulez vous procurer ce livre et nous encourager ? Passez par ce lien et nous toucherons une petite commission, sans que le prix ne change pour vous !

L’article est long, nous vous proposons donc un tableau qui présente son contenu. Vous pouvez choisir de tout lire, ou bien de cliquer sur les parties qui vous intéressent pour qu’elles s’affichent.

Sommaire
Introduction
Première partie – Une enfance « course d’obstacles » –  – 
Deuxième partie – Les Amériques à vélo : La Route de la Volonté –  – 

Introduction

Résumé Enseignements

Amérique du Sud

 – – 

Au commencement était le Chili (1779 km de vélo en cinquante-trois jours)

–  – 

I. PARTIE SUD Une bien agréable mise en route

Résumé Enseignements

II. Rencontre d’Ana Alfaro

Résumé

III. PARTIE NORD Seuls dans le désert d’Atacama. Un autre monde

Résumé  Enseignements 

Bolivie : Débrouillardise sur l’Altiplano (656 km de vélo en trente et un jours)

I. PARTIE SUD Promenade sur l’Altiplano sauvage

Résumé Enseignements

II. PARTIE NORD Hasta La Paz. De surprise en surprise

Résumé Enseignements

III. La Casa de la Amistad

Résumé

Pérou : Pays des dieux, des montées interminables et des vents terribles

I. Sur les traces d’Inti

Résumé Enseignements

II. Les sourires du Point-Cœur San Martín de Porres

Résumé

Amérique du Nord

À la conquête de l’Ouest

ÉTAT DE WASHINGTON Arrivée à Seattle et premier pas

Résumé Enseignements

ÉTATS DU WYOMING ET DE L’IDAHO L’esprit de l’Ouest

Résumé Enseignements

ÉTAT DE L’UTAH En terre mormone et autres merveilles

Résumé Enseignements

ÉTAT DU NEVADA Entre déserts et casino

Résumé Enseignements

ÉTAT DE LA CALIFORNIE Entre parcs, policiers et côte californienne

Résumé Enseignements
Conclusion Résumé Enseignements
Épilogue
Bilan sur À contre-pied  –  –

Introduction

Dans cette introduction, Étienne se présente et explique sa façon de voir son handicap et le handicap en général : un dragon avec lequel il faut faire la paix et bénéficier de sa force. Il présente ensuite brièvement les deux voyages contés dans ce livre : les Amériques à vélo et le Transsibérien en hiver.

Première partie – Une enfance « course d’obstacles »

Comme le dit Étienne, son aventure est plus qu’une histoire de voyage, c’est une histoire de vie. Étienne est diagnostiqué au bout de quelques mois du syndrome de Little. Il apprend, à dix-sept mois, à marcher difficilement, en tombant souvent. Plus tard, son père le met sur un vélo, ce qui se passe plutôt bien. Durant l’adolescence, Étienne subit trois opérations majeures dans le but d’améliorer le développement de ses muscles : trois aventures dont il garde de nombreux souvenirs.

Sa scolarité, difficile, est marquée par les railleries des autres enfants qui entraînent un échec scolaire dans des écoles « normales ». Il intègre après sa seconde opération un lycée spécialisé dans lequel il décroche un bac technologique, puis un BTS. Il entre ensuite, après une parenthèse monastique, dans une école de commerce. En dernière année, l’idée de « La Route de la Volonté » naît avec un ami de l’école : la traversée des Amériques à vélo. Étienne tire de ce parcours un bilan plutôt correct : beaucoup d’énergie, malgré une marche difficile, de travers et en s’essoufflant vite. À vélo, il a deux à trois fois moins de force qu’une personne valide, mais avec de l’entraînement et de la volonté…

Deuxième partie – Les Amériques à vélo : La Route de la Volonté

Introduction

Résumé

Le récit débute à Paris, devant le guichet Air France à destination de Santiago du Chili. Pendant les dix-sept heures de vol, Étienne et son ami Étienne (par simplicité, nous appellerons l’ami de l’auteur Étienne n°2 !) se remémorent la genèse de leur projet. Comme nous, ils ont fait mûrir leur projet de voyage à vélo lors de quelques mois passés au Danemark et choisissent les Amériques, plus réalisables et moins risqués que l’Afrique ou l’Asie. Étienne nous présente alors Étienne n°2, ancien scout, bon sportif et grand fan de foot.

Le but du voyage est multiple : communiquer une image positive du handicap à travers le dépassement physique, et partir à la rencontre de personnes ayant triomphé des obstacles. Étienne désirait aussi se prouver sa valeur : suite à une déconvenue sentimentale due au handicap, il voulait se confronter à la difficulté. Le vélo lui permettait cette difficulté, tout en rendant possible un voyage écologique et intense.

Enseignements

Conseils techniques :

  • Monter plusieurs types de dossiers de sponsoring : volume important pour les bourses, volume optimisé avec renvoi vers leur site internet pour les entreprises.
  • Pour être prêt pour le voyage, Étienne a effectué un programme d’entraînement de trois mois, trois après-midi par semaine sur vélo statique avec un programme défini. Il était suivi par un kinésithérapeute pour améliorer son rythme.
  • Les vélos qu’ils ont emportés pour le voyage (400 €, de marque Gitane) sont simples et solides, ce qui leur permet de plus se fondre parmi les locaux qui font avec de vieux vélos.

Conseils et réflexions sur le voyage :

  • Connaître les joueurs de l’équipe nationale du sport le plus populaire d’un pays est un moyen indéniable de trouver des sujets de conversation avec les locaux (c’est le cas du football au Chili).

Amérique du Sud

Au commencement était le Chili (1779 km de vélo en cinquante-trois jours)

I. Partie Sud – Une bien agréable mise en route

2 avril – 14 mai : Puerto Varas – Santiago (1485 km)

Résumé

Après un trajet en avion et en bus, les deux voyageurs arrivent à Puerto Varas, dans le sud du Chili. Après une nuit chez un cousin d’Étienne, ils partent vers le nord avec leurs vélos chargés et ressentent une grande bouffée de liberté. En fin de journée, ils cherchent un lieu où dormir et vont à la rencontre d’une famille dont ils ont aperçu la maison. Les enfants aident Étienne à se déplacer, il remplit déjà un des objectifs de son voyage : la rencontre entre les difficultés du handicap et celles de la pauvreté. Ils n’osent pas encore solliciter l’hospitalité et demandent s’ils peuvent planter leur tente dans le jardin. Les deux compères passent une très mauvaise nuit et décident de maintenant tout faire pour éviter les nuits en tente.

eglise chili

Une église au Chili

Étienne et Étienne reprennent leur route vers le nord et trouvent souvent l’hébergement dans les salles paroissiales des églises. Un des religieux leur propose de parler aux jeunes d’une école, ils s’improvisent alors professeurs de géographie, surtout l’auteur, car Étienne n°2 ne parle pas un mot d’Espagnol ! Les deux voyageurs trouvent un magasin de vélo, les chemins chiliens ayant eu raison du porte-bagage d’Étienne. Ils sympathisent avec le vendeur qui les héberge dans sa sympathique famille.

Au détour d’une rue, un mendiant ayant le même handicap qu’Étienne lui témoigne ses encouragements, ce qui lui fait chaud au cœur. Les rencontres s’enchaînent : une famille d’Indiens mapuches, un prêtre, une famille de trente personnes réunie pour Pâques, un groupe de jeunes avec qui ils font la fête, des fermiers, sans-abri dans un centre d’accueil, sœurs dans un monastère… La vue du handicap d’Étienne soulève souvent l’incompréhension, puis la bienveillance des personnes qu’ils rencontrent, ce qui facilite le contact. Après 1485 km en quarante-trois jour (dont trente-trois jours roulés), les deux aventuriers arrivent à Santiago.

Enseignements

Conseils techniques :

  • De nombreux chiens errent dans le sud du Chili et attaquent les voyageurs à vélo.
  • La route panaméricaine est une sorte d’autoroute pour vélo : on avance vite, mais on peut s’y ennuyer.
  • Il faut toujours être très vigilant pour démarrer le réchaud, celui des deux aventuriers a mal été vissé, dans le noir, et s’est enflammé (une chance qu’ils l’aient allumé en-dehors de la tente).

Conseils et réflexions sur le voyage :

  • Montrer un album photo avec sa famille permet de rassurer les gens.
  • Avoir l’occasion de faire parler de son voyage dans des médias locaux (radio, presse…) peut faciliter les rencontres ultérieures.
  • Dans cette partie, ils ont dépensé 3,50 € par jour personne.
II. Rencontre d’Ana Alfaro
Résumé

À Santiago, les deux Étienne font une rencontre importante, celle d’Ana Alfaro. Née sévèrement épileptique dans un bidonville, ses parents l’abandonnent très jeune. Recueillie par un couvent, elle est violée à l’âge de dix-sept ans et se retrouve de nouveau dans la rue. Surnommée « la folle », elle est fuie par tous. Elle rencontre à dix-neuf ans un homme alcoolique dont elle tombe amoureuse.

bidonville santiago du chili

Un bidonville aux abords de Santiago (source : Valter Campanato)

Le couple vit très pauvrement dans un petit logement du bidonville et a trois enfants, dont un meurt faute de soins médicaux. Les crises d’épilepsie d’Ana rendent la vie de la famille très difficile, aussi son mari fait la prière suivante à l’église « Si ma femme arrête ses crises, j’arrête de boire. » La prière se réalise, Ana est guérie, son mari arrête de boire du jour au lendemain, le couple trouve une vie « normale », mais est toujours aussi pauvre.

Puis, grâce à la Fondation Contigo, Ana obtient un micro-crédit de 200 $, avec lequel elle crée un petit atelier de vêtements qu’elle vend sur le marché. Ana est devenue un exemple dans le bidonville, les prisons et dans un hôpital psychiatrique : un des buts de sa vie est maintenant d’aider son prochain.

III. Partie Nord – Seuls dans le désert d’Atacama. Un autre monde

15-23 mai : Antofagasta – San Pedro de Atacama (294 km)

Résumé

Après trois jours passés à Santiago chez une connaissance de leurs familles et bien qu’on le leur déconseille, les deux aventuriers prennent la direction du désert d’Atacama. Ce désert, qui fait beaucoup rêver Étienne, est le plus sec du monde et possède les cieux les plus purs. Ils effectuent les 1350 km qui les séparent d’Antofagasta en bus. Les deux cyclistes s’élancent dans le désert et, comme depuis le début de leur voyage, ne roulent généralement pas ensemble : Étienne n°2 prend de l’avance, attend l’auteur, puis repart.

Le vent est fort et très favorable pendant les premières étapes, puis se tourne contre les deux cyclistes. Un matin, ils restent abrités sous leur tente alors qu’une tempête de sable semble les traverser : un souvenir fort pour les deux amis qui repartent ensuite sous une chaleur étouffante et un vent omniprésent. Ils réalisent à quel point ils sont seuls dans ce désert où ils ne rencontrent que quelques villes presque vides et des camions.

desert atacama

Vue du désert d’Atacama

Les deux Étienne arrivent devant une gare qu’ils avaient repérée sur la carte. Fatigués par le vent et la chaleur, ils planifient de monter quoi qu’il arrive, illégalement ou non, dans le prochain train, pour terminer sans plus d’effort la traversée du désert d’Atacama. Malheureusement, le train ne s’arrête pas, ils reprennent alors la route démotivés, asséchés, fatigués et avec très peu de nourriture.

Après une nuit dans un village indien, les deux voyageurs longent la cordillère des Andes, en traversant des oasis aux couleurs éclatantes qui contrastent avec les paysages désertiques. Après avoir notamment rencontré leurs premiers lamas, ils arrivent à San Pedro de Atacama, où ils décident en étudiant leurs options de se rendre en Bolivie en jeep, la route leur paraît trop dangereuse à vélo. Ils négocient avec un groupe de touristes devant une agence de voyage : ils partiront le lendemain matin. Bien que la traversée du désert ait été très éprouvante, ils ont tous les deux adoré ce périple.

Enseignements

Conseils techniques :

  • Il est possible d’optimiser un vent favorable avec une voile pour vélo, mais la réalisation est complexe et peut difficilement être improvisée. Étienne l’apprend à ses dépends lors de la traversée du désert d’Atacama !
  • Lors d’un voyage en groupe, se répartir le matériel est pratique, mais si les voyageurs roulent séparément, ils doivent chacun avoir de quoi réagir en cas de défaillance, en particulier des bouteilles d’eau.

Conseils et réflexions sur le voyage :

  • Il ne faut pas hésiter à prendre les transports en commun lorsqu’un trajet semble moins intéressant, en particulier si vous avez un temps limité pour votre voyage. C’est aussi ce que faisait Kristelle lors de son voyage À l’école du monde.
  • Lorsque qu’Étienne réalise leur solitude dans le désert et l’immensité de ce paysage lunaire il est ramené à l’essentiel : « Qui sommes-nous pour nous prendre au sérieux ? ».
  • Si certaines montées sont trop difficiles, il est possible de se faire prendre en stop avec son vélo.

Bolivie : Débrouillardise sur l’Altiplano (656 km de vélo en trente et un jours)

En prologue à cette partie, Étienne explique au lecteur que la vie des Boliviens est bien plus difficile que celle des Chiliens (espérance de vie, alphabétisation, PIB par habitant…).

I. Partie Sud – Promenade sur l’Altiplano sauvage

24 mai – 2 juin : Uyuni – Condo K (195 km)

Résumé

Les deux amis débutent leur voyage bolivien par une promenade de trois jours en jeep à travers des paysages magnifiques, réputés pour être parmi les plus beaux de la planète : la région du Sud-Lipez. Le récit est généreux en descriptions : on s’y croirait ! Lors de leur première soirée bolivienne (à 4270m d’altitude), les voyageurs sont avertis d’un des dangers de la région :la température qui peut chuter jusqu’à -30°C la nuit (un touriste s’est perdu un soir et a été retrouvé gelé le lendemain).

Après avoir traversé les déserts de sel et les lagunes pendant trois jours, le groupe arrive à Uyuni où ils prennent une pause d’une journée et demi pour mettre à jour leur site Internet. Repartis sur leurs vélos, ils ressentent un mépris de l’étranger (surtout du gringo : l’étranger anglophone) et Étienne n°2 évite d’extrême justesse un pavé lancé d’un camion qui aurait pu le tuer… Le pays est en pleine crise politique. Le niveau de vie très précaire choque les deux amis.

altiplano bolivien

L’Altiplano (source : Cédric Liénart)

Fatigués par la mauvaise qualité de la route principale de l’Altiplano, les voyageurs empruntent un chemin qui se rétrécit, s’éloigne de la route principale, et n’est pas indiqué sur leurs cartes. Après plusieurs chutes d’Étienne (qui met cinq minutes pour repartir à chaque fois) et une brève rencontre avec un octogénaire bolivien, ils arrivent le long d’une voie ferrée. Ne voulant pas faire marche arrière, ils choisissent d’emprunter le chemin de fer à vélo, en pédalant sur les bords étroits et ensablés de celui-ci. Étienne tombe tous les quinze mètres et, énervé, se dispute violemment avec son compagnon de route. Puis, malgré les conditions extrêmes pour Étienne, l’ambiance redevient bonne entre les deux amis.

Ils passent leur première nuit dehors dans la pampa à la belle étoile (trop fatigués pour monter leur tente). La nuit est froide et frugale (ils n’ont quasiment plus de réserves de nourriture, pensant arriver en ville pour la soirée) et au réveil ils découvrent leur eau et leurs vêtements gelés ! Ils repartent et atteignent la ville de Chita où, après avoir évité de peu un lama qui les chargeait, ils sont invités à se présenter dans les classes d’une école. Repartis sur l’Altiplano, ils passent une nouvelle nuit à la belle étoile, suivie d’une nuit dans une petite auberge.

Puis, après s’être réapprovisionné en nourriture, ils repartent en vélo dans l’Altiplano et le soir venu, passent une nouvelle nuit dehors. Quittant enfin le chemin de fer, ils bravent les difficultés : traverser une rivière à pied, grimper une côte de sable pentue et enlisée. Étienne est physiquement et psychologiquement fatigué par toutes ces épreuves, mais les jours suivants sont plus faciles.

Arrivés dans le petit village de Condo K, ils abordent une « vraie famille de la pampa » qui les héberge. Cette rencontre improvisée est mémorable pour les deux voyageurs qui sont intégrés à la famille.

Enseignements

Conseils techniques :

  • Étienne et Étienne rajoutent des draps de coton à leur sac de couchage pour avoir plus chaud.
  • Masser des vêtements gelés permet de les ramollir.
  • Forts de leur expérience de leur première nuit dehors dans la pampa, ils laissent ensuite toutes leurs affaires fourrées dans les sacoches, pour éviter qu’elles ne gèlent.

Conseils et réflexions sur le voyage :

  • Dans les grandes villes, les deux voyageurs trouvent des cybercafés qui leur permettent de mettre à jour leur site internet. Cela leur prend souvent beaucoup de temps car les ordinateurs et les connexions internet sont peu performants.
  • En altitude, les deux voyageurs peinent à avoir du souffle et pédaler devient plus difficile.
  • Dans des régions pauvres du monde, les habitants peuvent réclamer de l’argent aux touristes pour avoir pris des photos. Le bagout d’Étienne n°2 (qui s’est amélioré en Espagnol) lui permet de se sortir de cette situation après avoir photographié des lamas.
II. Partie Nord – Hasta La Paz. De surprise en surprise

3 – 24 juin : Condo K – La Paz (461 km)

Résumé

Les deux voyageurs reprennent la route et découvrent avec joie que le chemin se transforme en route asphaltée, bien plus efficace pour rouler. Après deux nuits en pensión, Étienne consulte un médecin pour son postérieur douloureux, qui lui prodigue sept jours d’arrêt ! Ils rejoignent donc une grande ville, Oruro, pour passer ces sept jours : Étienne en bus et son ami en vélo. Dans le trajet en bus, Étienne prend de nouveau conscience de la condition difficile des femmes en Bolivie, qui créent cependant des initiatives pour exister.

Lors de ces sept jours de repos à Oruro, Étienne n°2 souffre des symptômes de la tourista pendant cinq jours. Ils repartent ensuite sur une route asphaltée et enchaînent les deux cents derniers kilomètres en trois jours : l’envie d’arriver dans la capitale et un vent favorable leur donnent des ailes ! Ils arrivent ainsi à La Paz lors d’un superbe festival, chose qu’ils n’avaient pas prévue et qui les réjouit.

la paz bolivie

Le téléphérique de la Paz (source : Russland345)

Enseignements

Conseils et réflexions sur le voyage :

  • Étienne a consulté le médecin à temps, s’il avait attendu plus longtemps, son problème aurait pu empirer.
  • En Bolivie, les voyageurs ont dépensé deux fois moins qu’au Chili, soit moins de 2 € par jour et par personne.
III. La Casa de la Amistad
Résumé

Fidèle à leur projet, les deux amis vont à la rencontre de la maison de l’amitié d’El Alto où les bénévoles essaient de sensibiliser les familles extrêmement pauvres au monde qui les entoure. En animant des ateliers ou en invitant des artistes, la Maison n’a pas pour but de substituer aux organisations existantes, et cherche aussi à rapprocher les familles en difficulté pour leur permettre de s’entraider.

Pérou : Pays des Dieux, des montées interminables et des vents terribles

I. Sur les traces d’Inti

25 juin – 1er août : La Paz – Lima (845 km)

Résumé

Après avoir obtenu un passeport provisoire, les voyageurs prennent la route direction le Pérou. Le premier soir, ils sont hébergés par un prêtre norvégien avec qui ils parlent différences culturelles. Le lendemain matin, ils atteignent le lac Titicaca, plus haut lac navigable du monde, qu’ils trouvent superbe. Étienne relate la légende du lac, qui profite beaucoup à la population locale où agriculture, pêche et commerces sont prospères.

Ils rencontrent des cyclistes suisses qui seront leurs compagnons de route pour la journée. Les montées interminables s’enchaînent, mais les récompenses sont de taille : des vues magnifiques sur le lac Titicaca et une grande fierté (surtout pour Étienne qui a trouvé un bon rythme et a l’impression de contrôler sa fatigue, voire sa vie). Après une descente froide et difficile, ils trouvent refuge dans une pensión.

Une vue sur le lac Titicaca

Une vue sur le lac Titicaca (source : Viault)

Le lendemain, les deux aventuriers traversent la frontière et luttent contre un vent de face permanent. Pour grimper une nouvelle montée immense, Étienne trouve un second souffle qui lui donne des ailes et grimpe, aux côtés d’un Péruvien à vélo, jusqu’à Juli. Fatigués par les côtes, ils sollicitent moins l’hébergement chez les habitants qu’au Chili, et préfèrent les auberges dont regorgent les endroits où ils s’arrêtent. Ils décident de rester une journée pour visiter les très touristiques îles Uros, îles flottantes en roseau, ce qui leur paraît surfait.

Repartis sur les routes, ils trouvent un moyen d’avancer plus rapidement : s’accrocher aux camions qui n’avancent pas très vite. En en accrochant plusieurs par jour, ils s’amusent et gagnent des kilomètres. Le soir venu, ils dorment à la belle étoile dans un champ, et rencontrent le fermier le lendemain matin avec qui ils sympathisent et qui les invite à prendre le petit-déjeuner !

Puis, ils atteignent en quatre jours Cuzco où ils passent quelques jours chez une connaissance. Ils ne se rendent pas au Machu Picchu car Étienne aurait du mal à s’y déplacer, mais en profitent pour visiter la vallée sacrée des Incas à vélo, qui les déçoit un peu car ils ont préféré les longues montées autour du lac Titicaca. Ils prennent ensuite le bus vers Lima.

Enseignements

Conseils techniques :

  • Pour limiter l’usure sur leurs patins de frein, Étienne et Étienne descendent lentement et ne freinent pas brusquement.

Conseils et réflexions sur le voyage :

  • Leurs étapes ne sont pas planifiées à l’avance et sont fixées la veille au soir ou le matin-même.
  • Étienne décrit dans le livre leurs méthodes pour accrocher des camions, tout en restant vigilant aux dangers de la pratique !
  • Les voyageurs ne cessent pas d’être plus endurants au fur et à mesure de leur voyage.
II. Les sourires du Point-Cœur San Martín de Porres
Résumé

Arrivés à Lima, ils descendent à vélo au bidonville de La Ensenada pour rejoindre un Point-Cœur, dans l’idée d’y passer deux semaines comme bénévoles. Les bénévoles de cette initiative catholique n’ont pas de mission particulière, si ce n’est celle de réaliser des actes gratuits pour apporter la joie dans les endroits les plus pauvres ou violents du monde. Étienne, qui a eu une enfance assez difficile, a quelques réticences à aller à la rencontre des enfants, mais il est tout de suite adopté.

Après deux semaines à apporter la joie aux habitants du bidonville, ils font difficilement leurs adieux à leurs nouveaux amis. Ce fut une rencontre exceptionnelle pour les deux amis qui se sont attachés au camp et qui ont l’impression d’avoir touché au meilleur de l’être humain.

Amérique du Nord

A la conquête de l’Ouest

La première partie du voyage s’achève et les deux voyageurs prennent l’avion pour Seattle. Étienne a très hâte de rejoindre les États-Unis, pays qu’il ne connaît pas mais qui le fait rêver.

État de Washington – Arrivée à Seattle et premier pas

2 – 11 août : Seattle – Yakima (212 km)

Résumé

Arrivés à Seattle, ils cherchent la maison de Leif, une connaissance rencontrée au Chili. N’arrivant pas à la trouver et la nuit tombant, ils se font inviter spontanément par un jeune homme habitué du voyage. Leif vient les chercher le lendemain matin et passe la journée avec les deux voyageurs.

Repartis sur leurs vélos, ils se rendent comptent de leur erreur : ils avaient prévu de rouler 3500 km aux États-Unis, ce qui se révèle être 3500 miles, soit 5600 km ! Ils élaborent très rapidement leur nouveau projet qui comportera des traversées en bus, puis reprennent la route.

Le soir venu, ils s’installent avec leurs sacs de couchage sous le porche d’un grand bâtiment à côté de la route. Surprise au matin, le bâtiment est une église protestante et les fidèles sont tout autour d’eux. Ils sont invités à participer au culte, puis à prendre le petit déjeuner avec une paroissienne.

mont rainier usa

Le Mont Rainier (source : USGS/Cascades Volcano Observatory)

Ils repartent pour rouler trois jours sur la Highway 410 et entrent dans le parc national du Mont Rainier. Durant la montée, très dure, vers leur premier sommet américain, Étienne qui zigzague se fait arrêter par un policier. Des habitants auraient signalé un cycliste dangereux et saoul… Le policier comprend qu’il n’est pas sous influence, mais insiste pour le monter avec son vélo au sommet de la côte.

Après trois jours de vélo et trois nuits en camping sauvage, ils arrivent à Yakima où ils décident de chercher un abri. Ils tentent plusieurs techniques, qui ne fonctionnent pas, et finissent par dormir dans un centre d’accueil des sans-abris.

Enseignements

Conseils et réflexions sur le voyage :

  • Attention aux unités sur les cartes représentant plusieurs pays, Étienne et Étienne se sont fait piéger car les distances étaient représentées en miles aux États-Unis et en km sur les autres pays (Canada et Mexique).
  • Les deux voyageurs ne s’ennuient pas trop avec les détails de leur nouvel itinéraire, car tout est susceptible de changer quand on voyage à vélo.
  • Étienne se demande si sa barbe (qu’il n’a pas coupé depuis le début du voyage) ne fait pas peur aux habitants et ne les freine dans leur demandes d’hébergement.
États du Wyoming et de l’Idaho – L’esprit de l’Ouest

12 – 23 août : Cody – Preston (597 km)

Résumé

Comme prévu, ils rejoignent en bus Cody dans le Wyoming (surnommé L’État des Cowboys). Ils reprennent ensuite leur vélo et traversent des paysages magnifiques et paisibles aux airs de western. Après une nuit passée dans une école, ils vont au saloon où le gérant les avertit de la présence de grizzlis en liberté dans la région ! Les deux voyageurs n’ont les moyens de s’offrir ni l’hôtel, ni le camping.

Le lendemain, ils arrivent à l’entrée du parc de Yellowstone et Étienne demande (sans trop espérer) au directeur d’un motel s’il a un endroit pour les héberger gratuitement. Il leur propose alors de dormir dans une caravane abandonnée dans le jardin, un rêve pour Étienne qui voit depuis quelques temps d’immenses camping-cars sur les routes.

Étienne tire un premier bilan de leur voyage aux États-Unis, en comparaison à celui en Amérique du Sud. Pour de nombreuses raisons, ce voyage est moins brutal et moins aventureux (il fait plus chaud, les conditions sont moins extrêmes…). Les deux voyageurs y ont déjà vécu des grands moments de joie et de liberté et un grand sens de l’accueil. D’après Étienne, le handicap et la différence y sont mieux perçus qu’en Europe. Si les conditions ressemblent plus à ce qu’ils connaissent en Europe, le voyage n’en est pas moins intéressant.

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Geyser Basin dans le parc naturel Yellowstone (source : Brocken Inaglory)

Ils traversent le superbe parc de Yellowstone, puis celui du Grand Teton. Ils quittent le Wyoming pour l’Idaho et font étape à Soda Springs, où un prêtre leur propose une parcelle de jardin pour la nuit, puis les invite à l’intérieur quand la pluie se met à tomber ! Ils reprennent les vélos atteignent deux jours plus tard Preston, où ils rencontrent Mike, le chef des pompiers, qui leur propose de dormir dans la caserne : un rêve pour Étienne n°2 !

Les pompiers sont très amicaux et ils se rendent ensemble, dans le camion de pompier, à un spectacle de crash cars où ils sont présentés aux spectateurs ! Le lendemain, la célébrité continue et ils sont interviewés par un journal local.

Enseignements

Conseils et réflexions sur le voyage :

  • Il ne faut pas hésiter à demander, même si il y a de grandes chances d’essuyer un refus : la chance sourit aux audacieux !
  • On avait prévenu les deux amis qu’il serait difficile de se faire accueillir aux États-Unis : ils sont heureux de prouver le contraire.
État de l’Utah – En terre mormone et autres merveilles

24 août – 12 septembre : Preston – Saint George (861 km)

Résumé

De Preston, les deux voyageurs gagnent Salt Lake City (la capitale du mormonisme) en quatre étapes, sans rien de remarquable, si ce n’est un policier leur ayant hurlé de partir d’un parc lors d’une nuit en camping sauvage. En faisant leurs courses, une femme âgée les interpelle pour leur faire visiter la région. Ils passent d’excellents moments avec cette femme seule et délaissée par ses proches, qui les héberge pour la nuit.

Les jours suivants ne sont pas faciles avec plusieurs chaînes de montagnes à franchir. À la fin de la journée, ils trouvent pour y passer la nuit une superbe pelouse devant une petite église. Malheureusement, à minuit, des tuyères sortent du sol et les arrosent ainsi que toutes leurs affaires ! Ils dormiront donc sur du béton à proximité.

Les nuits sauvages aux États-Unis ne sont pas les meilleures. Ne souhaitant plus utiliser leur tentes, ils dorment à la belle étoile de manière souvent inconfortable, cachés de la police dans les parcs municipaux ou les parkings de supermarché.

Bryce Canyon

Bryce Canyon (source : Matthias Kabel)

Ils arrivent ensuite à Bryce Canyon où des roches orangées dominent le paysage. Les paysages sont à couper le souffle avec des hoodoos (pics rocheux verticaux) à perte de vue. Ils quittent ce paysage pour aller au Zion National Park, en passant par une superbe route aux airs de décor de cinéma. Ils rejoignent alors la ville de Saint-George. Après cinq mois de voyage, Étienne commence à ressentir une certaine fatigue corporelle qui lui rend les fins d’étapes de plus en plus difficiles.

Enseignements

Conseils et réflexions sur le voyage :

  • Plus ils se dirigent vers le Sud, plus l’impression d’insécurité augmente, avec notamment la crainte des habitants de se faire tirer dessus.
  • Les deux amis dépensent en moyenne 10 $ par jour et par personne aux États-Unis.
État du Nevada – Entre déserts et casino

13 – 19 septembre : Saint-George – Benton (202 km)

Résumé

Le paysage va devenir de plus en plus désertique et chaud, et Étienne commence à fatiguer. Aussi, lorsqu’une Américaine les ayant hébergé à Saint-George se propose de les avancer de 130 km dans le désert, ils acceptent avec joie. Ils roulent ensuite le long du lac Mead avec de nombreuses difficultés : entre montées et descentes, mais aussi la « vallée de Feu ». Ils effectuent ainsi en vélo, asséchés et fatigués, les 135 km qui les séparent de Las Vegas.

En arrivant dans la ville, l’expérience du désert leur semble bien lointaine. Ils sont alors émerveillés par le casino Paris Las Vegas et ont l’impression de se retrouver soudainement dans la capitale française sous toutes ses coutures. Tout le monde semble s’accommoder de les voir avec leurs vélos dans le casino, et ils rencontrent un groupe de personne qui, appréciant leurs récits de voyage, leur offre une nuit d’hôtel où ils se retrouvent surclassés dans une chambre de luxe ! Étienne part alors jouer à la roulette et gagne 46 $, la chance du débutant ?

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Le casino Paris à Las Vegas (source : Urban)

Après deux jours à Las Vegas, ils reprennent la route et découvrent en soirée un poste de police vide, où ils s’installent pour la nuit. Au beau milieu de la nuit, ils sont alors réveillés par un policier qui braque sur eux des projecteurs et leur hurle de partir. Étienne tente de négocier, mais ils sont contraints de quitter leur emplacement pour aller dormir sous un tunnel sur le bord de l’autoroute.

Au matin, ils décident de se rapprocher le plus possible du Yosemite National Park de Californie en faisant du stop. L’expérience est concluante et ils rejoignent Benton, après 400 km en auto-stop, dans la soirée où ils sont hébergés pour la nuit dans une paroisse.

Enseignements

Conseils et réflexions sur le voyage :

  • En plein désert, les voyageurs arrêtent les voitures pour leur demander de l’eau lorsqu’ils sont à sec.
  • Après Las Vegas, ils retiennent la leçon et prennent de quoi se suralimenter en eau.
  • Pour avancer vite en stop, la technique d’aller de station-service en station-service a fait ses preuves pour Étienne et Étienne, mais aussi pour nous lors de nos trajets en auto-stop.
État de la Californie – Entre parcs, policiers et côte californienne

20 septembre – 30 octobre : Benton – Los Angeles (1909 km)

Résumé

Pour atteindre le Yosemite National Park, les deux amis traversent un nouveau désert sous une très forte chaleur, puis grimpent un nouveau col où Étienne, très fatigué, termine en auto-stop. Ils atteignent finalement le parc où les montées et descentes continuent. En une semaine, ils rejoignent maintenant San Francisco.

Ils restent douze jours à San Francisco, ville qui leur plait beaucoup pour son esprit : la ville est réputée pour être la plus tolérante du monde. Toujours dans l’objectif du voyage, les aventuriers rencontrent des porteurs d’initiatives solidaires : les Petites  Sœurs des Pauvres (une maison d’accueil pour personnes âgées à faible revenu), et un avocat bénévole dans un magasin de don de vêtement.

rue san francisco

Dans les rues de San Francisco

Ils reprennent ensuite la route direction Los Angeles, principalement via la Highway 1 qui longe le Pacifique. Rouler à vélo sur l’autoroute étant interdit, ils se sont fait arrêter et sortir de de celle-ci par les policiers une dizaine de fois ! Mais les deux voyageurs continuent car ils souhaitent éviter les gros détours.

La première fois, comme ils roulent à vitesse différente, Étienne s’est fait sortir de la route seul, puis Étienne n°2 aussi par le même policier, et ils se sont perdus ! Étienne cherche l’hébergement dans une église, mais le prêtre refuse. Un petit groupe de Mexicains en train de prier lui paie alors une chambre d’hôtel. Ils sont très pauvres, mais ils insistent et Étienne n’a aucun argent sur lui : il accepte. Le lendemain matin, les deux voyageurs se retrouvent en se donnant rendez-vous par mail.

Ils arrivent finalement à Los Angeles. Malgré l’insécurité ambiante et la difficulté d’être accueillis, ils apprécient la ville. Ils sont hébergés spontanément dans un quartier mexicain, puis par des connaissances. C’est finalement pour eux le moment de faire leurs derniers tours de vélos aux États-Unis, avant leur retour en avion : Étienne a roulé 7 061 km.

Enseignements

Conseils techniques :

  • Étienne n°2 a tracté Étienne en attachant une corde sur les vélos, mais l’expérience fut infructueuse, car Étienne est tombé.

Conclusion

Résumé

Dans le bus en sortant de Los Angeles, Étienne trace le bilan de son voyage. Il pense à la nécessité que représentait ce voyage pour lui, ce qu’il a réussi à se prouver. Il repense aux difficultés et à la beauté des paysages traversés, aux magnifiques rencontres et élans de solidarité qui ont croisé leur route. Il réalise que le voyage a été au-delà de ses moyens, notamment en Bolivie, et pense ne pas retoucher à un vélo de sitôt !

Épilogue

Dans cet épilogue, Étienne fait le bilan de l’écriture de ce livre sur le handicap. Il évoque la chance qu’il a eu d’être né d’avoir pu être opéré, d’avoir pu faire du vélo… Il continue à partir en voyage et partage ce que la vie et les voyages lui ont appris.

Bilan sur À contre-pied

À contre-pied est un superbe récit, très fort, où l’on suit Étienne et son optimisme dans son voyage. Le style est varié, avec beaucoup d’humour, et permet au lecteur de se mettre à sa place dans chacun des moments vécus. Les émotions sont en effet bien retranscrites, notamment grâce aux nombreuses citations personnelles qui agrémentent le récit.

Les décors sont décrits d’une belle manière, on s’y croirait ! Les rencontres aussi, qui sont réellement vécues par le lecteur grâce à une narration très vivante.

Le lecteur voit Étienne aller au bout de ses moyens, notamment en Bolivie, en dépassant son handicap. Il partage ses leçons de vie, et le livre en est une du début jusqu’à la fin : une leçon de vie et de courage par un voyageur qui dépasse ses limites et en ressort grandi.

Ce qui nous a particulièrement marqué :

  • Le courage d’Étienne qui va au bout du voyage malgré de nombreuses difficultés et chutes ;
  • L’accomplissement des objectifs du voyage : celui de se prouver qu’il en était capable, et celui de rencontrer des personnes ayant triomphé des obstacles de la vie ;
  • Il y avait toujours quelqu’un pour les aider en cas de problème : hébergement, auto-stop, eau…

Lire ce livre nous a beaucoup plus, nous espérons avoir transmis cela dans cette chronique ! À la semaine prochaine pour un nouveau livre !

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Maxime et Lucie En Echappée
On est tous les deux des passionnés de voyage à vélo et très curieux à ce sujet. Suivez sur ce blog nos voyages à vélo, et découvrez nos rencontres, inspirations et conseils pour préparer les vôtres ! Le blog évoluera au fil de nos découvertes cyclistes et de nos rencontres. Notre projet est de vous livrer nos expériences, mais aussi de donner de la voix aux autres voyageurs pour compléter nos avis. Alors, débutants ou confirmés, suivez-nous et partez avec nous en échappée !

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